Le changement climatique provoqué par l'homme est un fait inéluctable soutenu par 97% de la communauté scientifique mondiale, et il constitue l'une des plus grandes menaces existentielles pour la survie de l'humanité. La démarche visant à pousser les gens et les pays vers des modes de vie plus responsables compte de nombreux partisans, mais semble se heurter à beaucoup d'intransigeance au niveau politique.
Though the future of the landmark 2016 Paris Agreement on climate change is currently hanging by a thread, there have been some bright spots in between the metaphorical dark cloud of bad news concerning melting ice, rising temperatures, increased drought and more destructive hurricanes and forest fires (there’s also an ominously growing “actual” cloud of greenhouse gases, but they’re generally invisible rather than dark). One of these few positives in the news cycle is the uptick in the amount of “cleaner” electricity production and the declining reliance on fossil fuels to power our lives.
Le Royaume-Uni montre la voie
Efforts to tackle climate change in the UK have been hampered over the past few years by the political furor over Brexit and whether and how it will leave the European Union. However, the nation’s commitment to becoming a net-zero carbon economy by 2050 seems to be relatively on track as 2019 will be the first year that zero-carbon energy will make up more than 50 % of its electricity production.
Selon le ministre intérimaire de l'énergie de l'époque, Charles Skidmore : "Nous avons gravé dans le marbre notre engagement à mettre entièrement fin à notre contribution au changement climatique d'ici 2050 et il s'agit d'une nouvelle étape sur la voie qui nous permettra de devenir une économie à émissions nettes nulles."
Ne pas creuser le charbon
Cette étape importante a été atteinte grâce à un certain nombre de facteurs, les statistiques les plus remarquables étant celles concernant le charbon, l'un des ballons de football politique les plus controversés dans de nombreux pays. Au Royaume-Uni, la part de marché de l'électricité produite à partir du charbon est passée de 33 % à 3 % en dix ans, alors que sur la même période, la production d'énergie solaire, éolienne et hydroélectrique est passée de 2 % à 20 %. Cette évolution a été stimulée par la réduction des subventions au charbon, qui est généralement beaucoup plus cher que les alternatives si on le laisse exposé au marché.
Cela signifie que le Royaume-Uni a passé au moins deux semaines sans aucune production d'électricité à partir du charbon pour la première fois depuis le 19e siècle. L'utilisation du charbon devrait encore diminuer lorsque le nombre de centrales au charbon sera réduit à cinq seulement d'ici la fin de 2019, avant son élimination complète d'ici 2025.
Le mouvement pour le changement
L'engagement du gouvernement à lutter contre le changement climatique au Royaume-Uni a été stimulé par "l'anxiété climatique" selon laquelle le monde s'approche d'un point de basculement dont il ne pourra jamais revenir. Une enquête menée par National Grid (l'opérateur national de l'infrastructure électrique britannique) a révélé que près de 70% des personnes étaient préoccupées par le changement climatique et que l'on ne faisait pas assez pour le prévenir.
Le gouvernement britannique, peut-être parce que la législation sur le changement climatique a été laissée aux employés fédéraux plutôt qu'aux politiciens, semble avoir fait quelques pas significatifs vers la lutte contre le changement climatique au Royaume-Uni, avec des directives politiques claires, des actions pour arrêter de protéger le charbon de la non-rentabilité et des investissements (le National Grid a mis près de $2milliards dans la modernisation de son réseau pour mieux fonctionner avec les énergies renouvelables). Seul le temps nous dira si ces efforts seront suffisants pour éviter la catastrophe climatique qui se profile.