Le Fonds monétaire international (FMI) a donné une évaluation cinglante des perspectives de la Grande-Bretagne après sa sortie de l'UE. Le vote du Brexit a dominé la politique britannique depuis qu'il a eu lieu en 2016, alors que le parti conservateur au pouvoir semble aller de crise en crise, sans qu'aucun accord commercial n'ait été conclu et alors que le pays devrait quitter le bloc commercial en mars 2019.
The IMF has ranked the UK at the bottom of its league table of G7 countries in 2017, predicting 1.75 % growth, to be followed by successive years of 1.5% growth in 2018 and 2019. This, they claimed, was due to business in the UK refusing to invest at expected levels due to the massive uncertainty that still surrounds the country’s fate.
Les effets à long terme du Brexit
L'une de ces craintes est celle, selon le FMI, d'une "forte baisse" de la valeur des actifs après le Brexit, surtout si c'est selon les termes d'un désastreux "no-deal Brexit". Bien que les banques britanniques aient été soumises à des tests de résistance pour supporter une baisse de 35 % de la valeur des biens immobiliers, comme l'a attesté le gouverneur de la Banque d'Angleterre, Mark Carney, il ne s'agit pas d'une situation à laquelle un pays qui se remet d'une décennie de faible croissance causée par le 2008 Crash financier voudrait être confronté.
Le revenu réel et la consommation n'avaient pas réussi à croître en raison de la dépréciation de la livre sterling après le vote du Brexit et bien que Les entreprises britanniques ont eu beaucoup de raisons de se réjouir l'année dernière.mais les facteurs de croissance sous-jacents sont loin d'être aussi positifs ou robustes. Le directeur adjoint de la branche européenne du FMI, Philipp Gerson, s'en est fait l'écho en déclarant que, quel que soit l'accord de divorce que le gouvernement parviendra à obtenir dans le cadre du Brexit, ce qui semble de moins en moins probable chaque semaine, l'économie britannique subira des dommages importants qui la laisseront "définitivement plus petite".
Confusion en Grande-Bretagne et dans le monde
Les forces en jeu dans le vote du Brexit continuent de susciter une certaine confusion à l'intérieur et à l'extérieur du pays. Compte tenu de l'énorme insécurité économique pour les entreprises au Royaume-Uni et de la position précaire dans laquelle elle a placé les employés britanniques, ce vote a été déconcertant. La directrice du FMI, Christine Lagarde, a déclaré que "par rapport au marché unique d'aujourd'hui, tous les scénarios probables de Brexit auront un coût pour l'économie britannique" et que "plus les obstacles au commerce seront importants, plus le coût sera élevé. Cela devrait être évident, mais il semble que parfois cela ne le soit pas".
Pour les entreprises britanniques, il s'agit d'une évaluation plutôt sévère de l'avenir auquel le pays est confronté, sans que l'on puisse parler de certains accords de facilitation et de commerce qui, selon les membres du gouvernement britannique au pouvoir, rendront le commerce tout aussi fonctionnel après la sortie de l'UE.
La question de l'immigration
L'un des principaux facteurs décisifs du vote du Brexit a été le contrôle de l'immigration et le désir de resserrer les frontières de la Grande-Bretagne. Toutefois, sur ce point également, le FMI a eu des mots sévères, déclarant que, comme les migrants de l'UE ont tendance à être "à la fois plus jeunes et plus qualifiés que la moyenne" et ont donné plus à l'économie qu'ils n'en ont retiré, les modestes gains que la Grande-Bretagne pourrait espérer en ne contribuant pas à l'UE seraient annulés par la perte de ces travailleurs.
En conclusion, Mme Lagarde a commenté de manière assez pointue le chaos politique qui s'est abattu sur le pays, faisant remarquer que s'ils avaient dépensé autant d'énergie s'attaquer aux problèmes de productivité du pays ils auraient été bien mieux lotis.