Dans le paysage du travail en entreprise, l'idée d'éliminer complètement l'existence des silos est plus une aspiration idéaliste qu'un objectif réaliste. Toutefois, la bonne nouvelle est qu'il existe des moyens pratiques de surmonter le problème des équipes travaillant en silos. Voici sept meilleures pratiques à garder à l'esprit et à appliquer selon les besoins.
- En général, une approche descendante fonctionne le plus efficacement pour prévenir ou réduire les silos, à condition qu'une feuille de route soit bien élaborée et véritablement soutenue par le leadership. La partie "vraiment" est essentielle - le soutien ne peut pas être superficiel ou manquer de ressources, et les dirigeants ne peuvent pas ignorer le problème ou supposer qu'il disparaîtra de lui-même (ce n'est pas le cas !).
- Une quantité importante d'ouverture, de partage, d'implication, de visibilité et d'autonomisation est nécessaire pour passer avec succès à un paysage de travail d'entreprise moins silencieux.
- Contrairement à ce que pensent certains dirigeants, les défis tactiques et les changements apportés à une culture en silo peuvent effectivement être productifs. Toutefois, cela nécessite une quantité importante de soutien, d'encadrement, d'analyse indépendante et, dans de nombreux cas, d'expertise et de conseils externes.
- Lorsque des silos existent, il est important d'analyser les causes profondes avant d'appliquer des solutions. Par exemple, certaines cultures en silo sont régionales, tandis que d'autres sont le résultat de questions fonctionnelles, de normes historiques, d'acquisitions et même de mécanismes de récompense. Par exemple, si une équipe est récompensée pour ses performances de manière à ignorer (au mieux) ou à contrer (au pire) ce qu'une deuxième équipe est récompensée pour ses performances, alors la création de silos avec des murs élevés et beaucoup de tension est pratiquement inévitable !
- La communication est essentielle. Les entreprises doivent rendre la communication aussi visuelle que possible afin d'impliquer le personnel. Les gens ont besoin de se parler, de se sentir en sécurité lorsqu'ils donnent leur avis, et de croire que leur avis est écouté et apprécié par les supérieurs. Des groupes de travail réguliers, des réunions de synthèse et des réunions de connexion entre équipes peuvent tous vous aider. Il est également important de se rappeler que la collaboration peut (et doit souvent) être à la fois occasionnelle et guidée.
- L'éducation est vitale. Souvent, les gens veulent aider, mais ils ne savent pas par où commencer ni ce qu'il faut faire. Il faut les aider à comprendre le problème avant d'attendre d'eux qu'ils fassent partie de la solution.
- Souvent, ce qui sépare les équipes - et les isole dans des silos - c'est que, fonctionnellement, elles ne parlent pas le même langage (par exemple, les opérations ont leur propre vocabulaire, tout comme le risque, R&D, etc.) Dans ces cas, les données peuvent parfois être le "plus petit dénominateur commun" qui jette un pont entre ces équipes et les aide à comprendre que, essentiellement, elles travaillent ensemble et doivent soutenir le succès de l'autre.
L'art de la connexion
Les silos sont évidemment problématiques, et les démolir - ou du moins, réduire leur hauteur et diminuer la tension - peut être un défi. Cependant, il est important que les dirigeants se souviennent que, quelle que soit la complexité du travail par moments, nous sommes tous des êtres humains et non des machines. Il est donc judicieux de rendre le processus de dé-silo aussi amusant que possible, tout en encourageant l'engagement en utilisant des outils sociaux qui permettent aux gens de se connecter facilement et commodément.